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à Buthrot, après la guerre de Troie, dans le palais de Pyrrhus, c’est déjà la fin d’un monde ancien. Seule la mer en vient battre les murs tandis que chacun tente de s’accrocher à ce qu’il lui reste. 

 

Achille a tué Hector.

Sa veuve, Andromaque, est réduite à l'état de prisonnière avec son fils Astyanax par le fils d’Achille, Pyrrhus. Celui-ci la force à l'épouser alors qu'il est promis à Hermione, la fille de Ménélas et d'Hélène, souverains de Sparte.

 

 

La structure est celle d’une chaîne amoureuse à sens unique : Oreste aime Hermione, qui veut plaire à Pyrrhus, qui aime Andromaque, elle même inconsolé de son mari défunt.

 

L’arrivée d’Oreste à la cour de Pyrrhus marque le déclenchement d’une réaction qui fera exploser cette chaîne.

 

Dévorés par la passion, par le poids de l’héritage familial, l’orgueil, la jalousie, les personnages s’affrontent avec une violence qui ne trouve aucun répit.

 

Les échanges sont bruts, vifs et l’issue ne pourra en être que fatale.

 

Dans cette adaptation épurée, à la distribution resserrée et rajeunie, Oreste, Hermione, Pyrrhus et Andromaque sont seuls, livrés à eux-mêmes, face à l'impossibilité de réaliser leurs désirs et d'oublier leur douleur. La langue de Racine nous emporte, parvient même à nous faire rire et résonne encore aujourd'hui dans ce monde en quête de sens.

 

Et comme un retour à la légende antique, le Coryphée est là. Prenant tour à tour la voix de chacun des confidents, il mène le jeu, donne le ton, aux accents de la guitare électrique, en écho à ce tourbillon infernal.

Mise en scène de Stephen Pisani

Lumière : Thibaul Fellman

 

Théâtre des Carmes André Benedetto

 

Première étape le samedi 21 septembre 2013 et représentation les 22 et 23 février 2014

 

Avec

 

Valérie Paüs (Andromaque),

Régis Rossotto ( Pyrrhus),

Julien Perrier (Oreste), 

Héléna Vautrin (Hermione),

David Bonno et Christophe Vic (Coryphée, confidents)

 

Telechargez notre dossier de présentation : 

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